Selon Thibault de Saint Vincent, président de Barnes, l’année 2012 est marquée par la baisse des ventes des biens de luxe à Paris (- 42 % pour des biens dont la valeur est supérieur à 2 millions d’euros et – 28 % pour les biens d’une valeur inférieur à 2 millions d’euros).
L’impact sur les prix n’est toutefois pas proportionnel à ce ralentissement en volume (- 10 % à – 15 % pour les biens d’une valeur supérieure à 2 millions et stabilité des prix pour les biens d’une valeur inférieure). Plusieurs causes sont avancées pour expliquer ce déclin : la crise de l’euro, les élections et l’alourdissement de la fiscalité, alors que les acheteurs sont moins nombreux.
Pour l’année 2013, « la prudence reste de mise. Le contexte économique complexe et la gestion du gouvernement peu lisible se traduisent par une réelle inquiétude de la part des vendeurs et des acquéreurs de biens immobiliers. Le marché devrait donc rester hésitant au cours du 1er trimestre 2013 avec un faible niveau de transactions et reprendre progressivement dans le courant du 2e trimestre avec une lente correction des prix ». Toutefois « le marché immobilier haut de gamme parisien conserve […] son statut de «valeur refuge» ». Ainsi « la baisse devrait rester modérée avec le maintien d’une présence d’acquéreurs «long terme» qui investissent à 10/15 ans, y compris acquéreurs internationaux (hors Europe) qui restent très présents »